Cher Jean-Louis F.,
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Je viens tout juste de refermer votre magnifique témoignage, j’ai les doigts, le cerveau, le cœur engourdis. Ce texte est magnifique, terriblement touchant. On pourrait trouver votre humour déplacé, il est simplement désespéré. Toutes ces images de votre vie avec vos deux enfants handicapés, vos deux petits moineaux, sont tellement vivantes… Vous confiez votre peine, qui va parfois jusqu’au regret. Regret d’avoir créé deux êtres voués au malheur, de n’avoir pu faire mieux. « Vous dire que je regrette qu’on n’ait pas pu être heureux ensemble, et peut-être, aussi, vous demander pardon de vous avoir loupés. » Difficile d’ajouter quelque chose après avoir lu ces lignes…
Lucie S.