TR : lettre de Juliette C. à David L.
Cher David L. ,
Je viens de refermer La vie en sourdine, et, comme je vous sais un peu dur de la feuille, je préfère prendre ma plume pour vous faire part de mon sentiment plutôt que de m’égosiller. Un tout petit monde, Jeux de maux, Thérapie… de votre œuvre j’ai lu tout ou presque. Et cette fois encore je me suis bien amusée. Le parcours de Desmond, ce héros à votre image, sourd en devenir, malmené par une épouse plus jeune et par une thésarde mentalement déséquilibrée, attire la compassion mais surtout prête à sourire tant il est conté avec une ironie habile. Vous n’êtes peut-être ni Goya ni Beethov’, « sourdoués » devant l’Eternel, mais je vous en prie, continuez à défricher la société britannique et vos contemporains avec autant d’humour et de lucidité. C’est en cela que vous êtes un maître.
Merci et chapeau bas !
Juliette C.