
Je sors tout juste de mon hibernation annuelle pour vous écrire une petite lettre (non, non, pas une carte de vœux pour 2010, ça n’est pas mon genre). J’ai lu votre roman il y a une bonne dizaine de jours déjà, il va falloir que je remette mes idées en ordre. Alors, d’abord vous dire que vous auriez dû insister un peu plus auprès de votre éditeur pour que ce roman paraisse au début du mois de décembre, car il aurait été le cadeau de Noël idéal pour toutes les femmes qui ont la déprime hivernale facile (il faut dire qu’entre la crise, le chômage et le H1N1, on n’était pas gâtées…). Ensuite vous confier que Les âmes sœurs est un joli roman féminin : Emmanuelle y lit (belle mise en abyme) l’histoire de Lila. Et son livre est tellement passionnant qu’elle plaquerait bien tout – mari-enfants-boulot – pour qu’on la laisse le terminer en paix : « Terminer ce livre d’une traite. Aller au cinéma, au café, dans une librairie. Marcher et chercher le regard des hommes. Suivre des gens. Prendre un train. » Et plus loin : « Trouver ce qui la comblerait, lui permettrait de vivre et de faire vivre. Elle deviendrait libraire, peut-être, ou bibliothécaire. » Très juste !
Je vous souhaite une belle année 2010,
Lucie S.