
Chère Lili,
Je culpabilise. Terriblement. J’en ai ennuyé, des pigeons parisiens ! Si j’avais su ! C’était peut-être même des femelles, comme votre truculente Odette qui accepte, malgré son absence totale de sens de l’orientation (un comble pour un pigeon !) de servir d’intermédiaire entre une petite fille et sa mamie Pomme, en maison de retraite depuis qu’elle a la maladie d’Alzheimer. Et tant pis si pour cela il faut dormir dans des larges culottes, c’est quand même plus confortable que des strings euh des p’tites culottes sans fesse ! J’ai ri, j’ai été émue, et j’ai pensé à ma filleule dont la mamie a elle aussi dans la tête « une grosse bulle » qui commence à faire des allers-retours. Voilà un livre qui permettra à ma petite chérie de mieux comprendre, à défaut de pouvoir accepter. Joli geste d’auteur, vous laissez à votre pigeonne, dans le "making-off" la liberté de raconter l’écriture puis la publication de votre roman. Un vrai bonheur !
Sophie L.