Merci de cette lecture. Et pardon de cette réponse tardive, je viens de découvrir votre site. Hasard : vous portez le même prénom que la jeune fille que l'on enterre dans Pays perdu, un de mes récits. Votre scrupule est justifié : Paradis noirs est un roman, et celui qui dit "je" n'est pas plus moi que l'"étranger", qui parle à la première personne, n'est Camus. Si il faut à tout prix rapprocher un personnage de l'auteur, je me sens plus proche de François, à certains égards. Tous les personnages sont des possibilités de l'auteur. Ou disons que, comme chacun de nous peut-être l'éprouve secrètement, je me sens tour à tour le bourreau et la victime, la plaie et le couteau.
Bien à vous,
Pierre Jourde
En réponse à la lettre de Juliette (oui, il y a un petit quiproquo sur l'auteur de la lettre)