Chère Vanessa C.,
À vrai dire, vous m’avez fait une sacrée frayeur. Au début de votre roman, je me suis vue embarquée dans les Chroniques de San Francisco, version Paris-bobo. Alice, ses amours, ses amis, leurs amours, leurs ennemis… J’avoue que je n’étais pas très emballée. Et puis il y avait aussi cette classique mise en abyme, où l’héroïne est elle aussi écrivain, comme vous. Voilà, je me suis dit d’emblée que ça partait mal…
Bon, ça partait peut-être mal, mais pas moyen de me résigner à refermer votre premier roman, madame la journaliste ! Et heureusement, car dans les derniers chapitres, au moment où Alice convie ses proches à son anniversaire un peu particulier, wouah !, vous m’avez coupé le souffle. Durant la lecture de ses pages, j’ai eu l’impression de me trouver en face d’Alice Ferney. Votre cruauté est digne de celle qu’elle expose dans Les Autres. Quelle idée géniale, mordante, pertinente, arrogante vous avez eue là. Cela valait vraiment le coup de s’accrocher !
Lucie S.
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