
Je vous admirais déjà beaucoup depuis la lecture de Baisers de cinéma, mais dès l'instant où j’ai eu entre les mains votre dernier livre, j’ai eu du mal à me contenir. Si bien que je ne sais par où commencer cette lettre. C’est bien la première fois que cela m’arrive ! En racontant votre père de façon si sincère et bouleversante, c’est votre visage qui se dessine sous mes yeux. Un visage que je ne connaissais pas, moi qui avais seulement rencontré le Fottorino écrivain mansonnien à la bibliothèque municipale. Moi qui m’étais extasiée devant la dédicace que vous aviez apposée sur mon exemplaire de Baisers. Moi qui m’enthousiasmais de savoir que nous partagions la même gare, la même ville, le même médecin, les mêmes romans de Modiano. Et moi qui ne parviens toujours pas à réaliser que le Directeur du Monde ne prend pas la grosse tête comme ses confrères, et que sa priorité reste de pédaler à toute vitesse le long des allées cavalières.
Si je déposais mon exemplaire de L'homme qui m'aimait tout bas dans votre boîte aux lettres, rue du Tir, accepteriez-vous de me le dédicacer, et de me le déposer au square Bellevue au détour de l'une de vos escapades à vélo ?
J’attends votre réponse,
Lucie S.
Voir la réponse d'Eric Fottorino