Enfant de la jungle

Cher Michael M.,
Je vous tire mon chapeau dix fois, vingt fois, cent fois. D'abord pour votre dernier roman, Enfant de la jungle. Une ode à la nature et au respect de la planète, qui sent bon les récits de Kipling. C'est fou comme une histoire peut naître dans votre esprit : un poème de William Blake, la jungle de Kipling, un fait divers qui s'est produit durant le tsunami, et voilà l'Enfant de la jungle qui jailli de votre plume. Will n'a que neuf ans lorsqu'il apprend la mort de son père, soldat en Irak. Pour lui changer les idées, ses grands-parenst décident de l'envoyer lui et sa mère en Indonésie, pour une semaine de vacances à la fin du mois de décembre 2004. Will se promène à dos d'éléphante lorsque le raz-de-marée frappe les rivages de l'île... Paniqué, l'animal s'enfuit à vive allure dans la jungle, sauvant ainsi leur vie. Cette histoire emplie d'amour et de tolérance m'a beaucoup émue. Alors cher Michael M., je vous tire mon chapeau dix fois, vingt fois, cent fois. Pour ce roman et pour l'ensemble de votre oeuvre. Voilà quelque temps déjà que j'ai lu votre premier succès, Cheval de guerre, et je ne suis toujours pas parvenue à trouver un roman pour adolescents qui lui arrive à la cheville ! Lucie S.